Stade Brestois. Blessure, finale, Anfield, Platini… Eric Roy raconte sa coupe d’Europe

Avant l’entrée en lice de son Stade Brestois en Ligue des champions, jeudi (21 h), Eric Roy raconte à Ouest-France ce que représente pour lui la coupe d’Europe. Anecdotes, émotions et regrets… L’ancien milieu de terrain de l’OM et de l’OL ouvre la boîte à souvenirs.

En 1999, Eric Roy déborde le capitaine du Werder Brême, Andreas Herzog, en 16es de finale aller de la Coupe de l’UEFA.
En 1999, Eric Roy déborde le capitaine du Werder Brême, Andreas Herzog, en 16es de finale aller de la Coupe de l’UEFA. | ARCHIVES BORIS HORVAT, AFP

Comme joueur, consultant et désormais en tant qu’entraîneur. La coupe d’Europe aura accompagné les mille vies d’Eric Roy. Le coach du Stade Brestois va découvrir la Ligue des champions en même temps que son équipe, jeudi contre Sturm Graz (21 h). Lui a déjà joué la Coupe de l’UEFA dans sa carrière de milieu de terrain. A Lyon d’abord (1995-1996), puis sous le maillot de l’OM (1998-1999).

Il raconte ses souvenirs.

Une anecdote

« À Lyon, on avait fait une belle campagne (saison 1995-1996). À l’époque, c’était Guy Stéphan qui était entraîneur, il avait pris la suite de Jean Tigana. On avait éliminé la Lazio de Rome, à une époque où les clubs français ne battaient jamais les clubs italiens.

La Lazio était en tête du Calcio, elle venait de mettre 4-0 à la Juve le week-end avant le retour à Rome. On avait fait difficilement (2-1) à l’aller à domicile. Mais on était allé gagner 2-0 là-bas.

C’est Michel Platini qui commentait pour Canal +. Il était entré dans le vestiaire après le match en disant : “Merci enfin, un club français qui bat des Italiens, je vais pouvoir les chambrer “.

C’était l’âge d’or du foot italien. Après malheureusement, on se fait éliminer par Nottingham Forrest sur une double confrontation. On avait perdu 1-0 là-bas sur un but qu’on leur avait donné, on n’avait pas réussi à marquer au retour. »

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