« Tout n’est pas remis en question », explique Eric Roy avant le match du Stade Brestois à Salzbourg

Trois jours après ce qu‘il a qualifié de « non-match » face à Auxerre, c’est un Eric Roy souriant et détendu qui s’est présenté à la presse à la veille d’affronter Salzbourg, en Ligue des champions, ce mardi (18 h 45).

Eric Roy était détendu à 24 h d’un rendez-vous important.
Eric Roy était détendu à 24 h d’un rendez-vous important. (Photo Le Télégramme)
Ligue des champions (2e journée). RB Salzbourg – Stade Brestois, mardi (18 h 45)

Qu’avez-vous tiré du match contre Auxerre (défaite 3-0) pour préparer ce match face à Salzbourg ?

Préparation, c’est un bien grand mot. Je crois qu’on n’a pas eu tellement le temps de se préparer. Mais tous les matchs amènent des enseignements. Et nous, en tant que staff, en tant qu’entraîneur, on est là pour faire des choix. Mais après, c’est un épiphénomène, un épisode malheureux de notre saison. Tout ne va pas être non plus remis en question par rapport à un non-match.

Est-ce que ce « non-match », comme vous venez de le qualifier, va entraîner des changements pour demain (mardi) ?

Non, il n’ y aura pas énormément de changements par rapport à ce que j’avais prévu.

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Quel est l’état d’esprit du groupe avant Salzbourg ?

Je pense que globalement, ça va bien. Je pense qu’il faut aussi prendre conscience de la chance que l’on a de pouvoir déjà jouer cette compétition. C’est une chance, mais c’est aussi parce qu’on l’a méritée.

Salzbourg est une équipe qui pratique un football total avec un jeune entraîneur qui était l’adjoint de Klopp, il n’y a pas si longtemps à Liverpool, et qui vient certainement avec des préceptes qu’il a connus là-bas.

La défense, point fort de Brest la saison passée, est plus en difficulté cette saison. Avez-vous réfléchi à une organisation différente pour régler ce qui est en passe de devenir un problème un petit peu récurrent ?

C’est vrai qu’il y a quelques semaines encore, quelques mois, on était meilleure défense du championnat, avant de finir la saison avec la troisième défense du championnat, ce qui était déjà bien. Mais on va dire que sur les quatre défenseurs qui étaient habitués à jouer, et la sentinelle que j’intègre dans cette capacité à être connecté ensemble, il n’y en a que deux (Chardonnet, Lala) qui sont alignées sur les cinq. Donc il est évident qu’il y a des repères à retrouver, des connexions à retravailler. Il y a aussi la problématique que des joueurs qu’on ne connaissait pas trop sont arrivés très tard dans le mercato. C’est plus difficile pour les jauger. Pour l’instant, c’est encore tout frais, tout ça. Donc, effectivement, on doit faire beaucoup mieux, on le sait. Mais après, comme je le dis souvent, bien défendre, ça ne concerne pas que les quatre défenseurs et pas que le milieu de terrain défensif. C’est un état d’esprit, c’est un collectif. Je pense que si on était performant l’année dernière à ce niveau-là, c’est parce qu’on jouait en véritable équipe et que tout le monde travaillait à la perte du ballon. Et ça, il va falloir qu’on le retrouve rapidement pour faire des résultats.

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Pour le premier match contre Sturm Graz, vous avez beaucoup axé sur le contre-pressing. À quel type de stratégie de match vous attendez-vous face à Salzbourg ?

Pour Salzbourg, c’est la même chose en mieux. C’est-à-dire que c’est du contre-pressing encore plus intense. Bien sûr, on les a étudiés, bien sûr qu’on les connaît, comme on connaît aussi la philosophie de ce club. C’est une équipe qui pratique un football total avec un jeune entraîneur qui était l’adjoint de Klopp il n’y a pas si longtemps à Liverpool et qui vient certainement avec des préceptes qu’il a connus là-bas. Ce sont des équipes intenses, il faudra qu’on soit capable de relever ce défi.

Justement pour développer un petit peu sur ce point-là, Pepijn Lijnders a été pendant dix ans l’adjoint de Klopp à Liverpool. Vous reconnaissez-vous un peu dans cette philosophie ?

C’est vrai, dans l’esprit, je serais plus Klopp que Guardiola, même si je fais bien attention parce qu’on ne veut pas faire d’amalgame (rires). On parle de très grands entraîneurs. Nous, on reste le Stade Brestois 29 avec un entraîneur qui ne l’est pas depuis si longtemps que ça, qui n’avait pas d’équipe et qui est resté pendant des années sans entraîner. Mais c’est vrai que dans l’esprit, j’ai toujours aimé ce que faisait Klopp, d’avoir des équipes intenses, pas forcément complètement portées sur la possession, des choses comme ça, mais en tous les cas d’être dynamique et d’être capable de donner du spectacle.

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