Brest – Leverkusen : « La qualification est dans notre tête depuis notre première victoire », avoue Éric Roy après le match nul

Satisfait après le match nul du Stade Brestois contre Leverkusen, l’entraîneur Éric Roy a même exprimé quelques regrets de ne pas avoir su capitaliser le temps fort brestois. Il fait de la qualification un objectif.

Éric Roy a tremblé jusqu’aux derniers instants de la rencontre.
Éric Roy a tremblé jusqu’aux derniers instants de la rencontre. (Photo Nicolas Créach)
Ligue des champions (3e journée). Stade Brestois – Bayer Leverkusen : 1-1

Ce match nul a-t-il un goût de victoire ?

Malheureusement, ce n’est qu’un point, donc on ne peut pas parler de victoire (sourire). Mais, sur l’ensemble du match, je suis très content de ce qu’on a proposé. Même si le début de match a été compliqué, on a eu une grosse période en deuxième mi-temps, d’au moins vingt-cinq minutes. Je suis fier de mes joueurs, parce qu’on a réussi à revenir au score avant la mi-temps, puis à bousculer cette équipe en deuxième période. Donc ce n’est pas une victoire, mais c’est un match vraiment encourageant pour la suite.

La montée en puissance de vos joueurs est-elle plutôt mentale ou tactique ?

Un peu des deux. C’est aussi de l’engagement, de l’attitude, d’être près de l’adversaire, le mettre sous pression… Quand tu as des grands joueurs en face et que tu leur laisses moins de temps pour respirer, tu peux parvenir à inverser le rapport de force. Le seul petit regret, c’est de ne pas avoir pu concrétiser ce bon moment, cette période où on aurait pu faire la différence. Sortir de ce match avec le nul reste une belle satisfaction.

Vous disiez être toujours à la recherche d’un match référence en Ligue 1, en voici un troisième en Ligue des champions…

Sur le dernier match contre Rennes, c’était quand même pas mal, même si on a manqué d’efficacité. Mais oui, il y a peut-être un petit supplément d’âme dans cette compétition. On sait qu’en Ligue des champions, il y a l’aspect physique mais aussi l’aspect psychologique. On y laisse beaucoup d’énergie.

Il faut toujours leur dire ce qu’on pense. Ce soir, il y a une fierté, quand on est le Stade Brestois et qu’on reçoit Leverkusen, 51 matchs sans défaite la saison dernière. C’est important de féliciter quand il faut, savoir reconnaître que l’on fait les choses bien.

La qualification est maintenant dans votre tête ?

Elle est dans notre tête depuis nos deux premières victoires, même déjà depuis notre première victoire contre Sturm Graz. Je l’avais dit, je pense que c’était un tournant pour nous, que c’était important de bien rentrer dans la compétition. Aujourd’hui, je pense que ce match contre Leverkusen, on l’a aussi abordé dans de très bonnes conditions parce qu’il y avait eu ces deux victoires. Je pense que les joueurs pensent forcément à être au tour suivant, même via un barrage. Mais quelques fois, les derniers points sont les plus difficiles à prendre. Mais c’est sûr que ça devient un objectif, il ne faut pas s’en cacher.

Be the first to comment

Leave a Reply

Your email address will not be published.


*