“Je sais que je fais bien mon travail”. Waldemar Kita en est convaincu, il reste une pièce maîtresse du FC Nantes. Pourtant, les critiques à son égard se multiplient ces dernières années de la part des supporters nantais, qui ont réclamé à plusieurs reprises son départ. Le président sait qu’il “fait bien son travail” et qu’il peut “se regarder dans une glace tous les matins”, comme il l’a affirmé dans les colonnes de L’Equipe.
“À partir d’un certain moment, quand on vous insulte, ça reste désagréable et injuste mais il faut s’y faire. On a retrouvé la Coupe d’Europe en 2022 et ça n’a rien changé (…) Vous avez une centaine de personnes qui en entraîne d’autres. Ça représente peut-être 1 000 personnes sur 30 000 qui sont au stade. Ce n’est pas tant que ça”, a-t-il poursuivi.
Les gens “ne voient pas les à-côtés”
Pour défendre son projet, Waldemar Kita rappelle que beaucoup de travail est réalisé en coulisses sur les dix dernières années, notamment le développement de l’équipe féminine, tout juste promue en Arkema Première Ligue, ou les moyens donnés à l’académie qui permettent de renforcer “l’esprit familial” que le dirigeant veut instaurer.
“Quand vous avez des responsabilités, vous devez les assumer jusqu’au bout. Et que ce soit sur le plan sportif ou financier, je l’ai toujours fait. On ne peut pas satisfaire tout le monde. Il y a des gens qui protestent parce qu’ils aimeraient que les résultats sportifs soient meilleurs mais ils ne voient pas les à-côtés.” Avant de défier Saint-Etienne ce dimanche, les Canaris sont 7es du championnat avec deux victoires, deux nuls et une défaite.
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