En disposant de Strum Graz, le Stade Brestois a non seulement parfaitement lancé sa saison européenne, mais est devenu le premier club breton vainqueur d’un match de Ligue des champions (*). Un succès majeur.
Un onze, trois surprises
En alignant pour la première fois Coulibaly dans l’axe de la défense et en installant Amavi dans le couloir gauche, quand on attendait Haïdara, Eric Roy avait fait le choix de remodeler sa défense. Autre surprise dans sa composition de départ, la titularisation de Romain Faivre sur le côté droit de l’attaque, au détriment d’un Romain Del Castillo déjà préservé lors du dernier entraînement de la veille. Mais malgré ces changements, les Finistériens se montraient d’entrée les plus entreprenants, par l’intermédiaire de Lala (1’), Magnetti (6’) ou d’Edimilson (14’), bien plus qu’une sentinelle de fortune en l’absence de Pierre Lees-Melou.
Magnetti, tout un symbole
Passée la frayeur d’un but autrichien justement refusé pour un hors-jeu au départ de l’action (13’), l’équipe surprise du dernier championnat étrennait même son nouveau maillot de la plus belle des façons, en ouvrant le score d’une frappe sèche signée Hugo Magnetti (1-0, 23’). Le plus Ty-Zef des Marseillais pouvait s’en aller communier avec le banc, bientôt assailli par l’ensemble de ses partenaires : il venait de rentrer de plain-pied dans l’histoire de son club formateur (lire par ailleurs).
Le ton était donné, et bien que Sturm Graz ait quelque peu climatisé l’ambiance en égalisant avant la mi-temps sur un csc d’Edimilson (1-1, 45’+ 1), les partenaires d’un Chardonnet passé tout près d’un immense bonheur (48’) reprenaient l’avantage grâce à Sima (2-1, 56’), après un bon travail de Lala puis d’Ajorque. Déjà auteur de sept buts par le passé en Ligue Europa (quatre avec le Slavia Prague et trois avec les Rangers), le joueur arrivé en provenance de Galsgow cet été n’en avait alors probablement pas conscience mais il venait d’offrir à son nouveau le plus beau des cadeaux. Une victoire que personne, et pas seulement à Guingamp ou Brest, n’oubliera de sitôt.
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