Après la victoire sur Sturm Graz (2-1) en Ligue des champions, l’entraîneur du Stade Brestois Éric Roy a salué la performance de ses joueurs, entrés dans l’histoire du club.
Que ressentez-vous après cette première victoire brestoise en Ligue des champions ?
Avant toute chose, j’ai un hommage à rendre pour une personne sans qui je ne serais peut-être pas là aujourd’hui, parce que c’est lui qui m’a donné ma chance. Pierre Alonzo, le papa de Jérôme, qui était mon formateur, qui m’a appris beaucoup de choses tant sur le plan footballistique que sur le plan humain. C’était un homme délicieux. Aujourd’hui, j’espère qu’il est fier de ce que je suis devenu car c’est en grande partie grâce à lui.
Je ressens beaucoup de fierté, d’amour pour mon équipe, mes joueurs. Ils ont déjà tellement donné l’année dernière. D’imaginer qu’ils pourraient faire perdurer un peu cet état de grâce, ce n’était pas facile. Ce soir encore, ils ont été au rendez-vous, ils ont tout donné. Dans le contenu et dans la performance, je n’ai pas grand-chose à leur reprocher, à part peut-être ce but largement évitable et le fait de ne pas avoir fait le break en fin de match. Aujourd’hui, on fait ce métier pour vivre ce genre de sentiment. Quand on voit le stade à la fin, les supporters, c’était un moment magique.
Pourquoi avez-vous changé trois titulaires par rapport au dernier match contre Paris ?
Il est évident que Julien (Le Cardinal), sur son match de Paris, ne mérite pas de sortir. Donc à un moment donné, quand vous avez des joueurs, et ça va être le cas sur les prochains matchs aussi, qui viennent d’arriver et que vous avez besoin d’amener au même niveau que les autres, vous êtes obligé de les faire jouer. Donc oui, c’était un pari risqué mais gagnant. Il y avait l’obligation, pas de lancer tout le monde mais… Soumaïla (Coulibaly), Romain (Faivre) qui n’a pas joué contre Paris. En plus, Romain Del Castillo n’a pas pu s’entraîner ces derniers jours à cause d’une lourdeur à l’adducteur. Tout ça a fait que ça a chamboulé l’équipe. Jordan (Amavi) était aussi aligné d’entrée ce soir. Et certainement qu’il y aura beaucoup de changements pour le match contre Toulouse.
Est-ce que vos joueurs vous surprennent encore ?
Non, parce que je les connais. Mais j’espère que le meilleur est à venir. Maintenant, c’est évident qu’on sait très bien qu’on aura des matchs un petit peu plus compliqués dans cette compétition, avec des adversaires peut-être d’un autre niveau. Aujourd’hui, notre satisfaction est là, d’avoir marqué ces premiers points. On est en tête de la Ligue des champions. On n’a pas le même goal average que le Bayern Munich, désolé (rires), mais on est là au nombre de points.
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