“Les jours se suivent et s’assombrissent” : les blessures s’accumulent pour le Stade Brestois

En gagnant samedi face à Strasbourg (3-1), le Stade Brestois a mis fin à une série de trois défaites consécutives en Ligue 1. Mais une soirée où le point noir est la sortie sur blessure du milieu de terrain suisse Edimilson Fernandes, touché à la cheville. Et ce n’est pas le seul.

Après être revenu de blessure, Pierre Lees-Melou a rechuté récemment
Après être revenu de blessure, Pierre Lees-Melou a rechuté récemment © Maxppp – NICOLAS CREACH

Les années se suivent et ne se ressemblent pas pour le Stade Brestois. La saison 2023-2024 aura été exceptionnelle en tout point, avec une qualification historique en Ligue des champions. Mais l’une des forces de l’effectif, c’était qu’il semblait infaillible, notamment en ce qui concerne les pépins physiques. “L’année dernière on avait été protégé, on avait pratiquement pas eu de blessures. Mais cette année, on est un peu comme toutes les équipes, et on souffre dans cette période” confie le coach Eric Roy.

Un milieu de terrain dépourvu

Il y a d’abord eu Bradley Locko, blessé avant même la reprise de la saison. Puis Pierre Lees-Melou qui a mis du temps à revenir après sa fracture du péroné. “Quand t’es Brest et que tu perds deux révélations de l’année dernière, forcément c’est compliqué” poursuit Eric Roy. Problème, Pierre Lees-Melou s’est de nouveau blessé lors de la défaite à Monaco. “C’est une minuscule fracture de contrainte, on est parti sur un protocole de quatre semaines pour voir si ça se résolve avant éventuellement de reprendre. Sinon, on envisagera autre chose.

Pour palier la blessure de Locko, le Stade Brestois était aller chercher Soumaïla Coulibaly en prêt de Dortmund. Mais lui aussi s’est blessé il y a peu à l’entraînement. Une douleur au pubis, le défenseur passera des examens lundi à Bordeaux.

Un secteur qui souffre, c’est le milieu de terrain. Pierre Lees-Melou donc, mais aussi Jonas Martin. “Il s’est fait une rupture musculaire en fin d’entraînement sur un exercice de frappe. Il avait déjà eu cette blessure, mais à l’autre jambe, et il avait fini par se faire opérer. Pour l’instant, les jours se suivent et s’assombrissent” déplorait Eric Roy. Une blessure qui pourrait l’éloigner des terrains plusieurs mois. Cerise sur le gâteau, Edimilson Fernandes est sorti blessé à la cheville samedi soir contre Strasbourg, sans savoir encore la gravité de la blessure.

Une cadence folle… qui va s’amplifier encore

Alors d’où viennent ces nombreuses blessures ? La réponse évidente serait de dire au rythme effréné que mène le Stade Brestois avec des matchs de haute intensité en Ligue des champions. Mais ce n’est pas ce que pense totalement Eric Roy. “On est en train de payer cette cadence, il va falloir trouver des solutions. Mais je ne pense pas que ce soit que le changement de rythme, car on connaît ça depuis septembre.

Au-delà de la cadence folle, on entre dans une période difficile pour les organismes. “On rentre dans l’hiver, les terrains sont plus gras, plus difficiles, on sait que ce sont des périodes où les blessures arrivent” selon Eric Roy.

Hiver ou pas, une chose est sûre, le rythme ne va pas ralentir, au contraire. Fin décembre, les Brestois entameront une nouvelle compétition, la Coupe de France. Six matchs sont déjà prévus en janvier, sept si les Ty Zefs passent les 32èmes de finale de Coupe. S’ils se qualifient pour les barrages de Ligue des champions, c’est reparti pour six matchs en février, dont deux de la compétition européenne en l’espace d’une semaine. Plus un, voire deux matchs s’il y a épopée en Coupe de France. Tout cela semble loin, mais l’hiver s’annonce déjà long à Brest.

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