Forcément satisfait à l’issue du match, Éric Roy n’a pas manqué de saluer l’apport des entrants et, plus généralement, l’état d’esprit remarquable dont son groupe a su faire preuve face à Salzbourg.
On n’a pas vraiment vu la même équipe ce soir (mardi) que vendredi face à Auxerre (3-0). Quelle analyse tirez-vous, à chaud, de votre performance ?
Que c’est le football, et que les matchs ne se ressemblent jamais. On avait été déçu, nous staff, de la production là-bas (à Auxerre), et je pense que les joueurs encore plus. Après, est-ce qu’inconsciemment, ça a joué ? Je n’en sais rien. Mais il faut aussi parfois se prendre une bonne claque pour se relever. C’est ce qu’on a fait ce soir (mardi). Je suis très heureux pour les joueurs, pour le club. C’est une magnifique aventure pour nous. Six points après deux matchs, qui l’aurait imaginé ?
Pour faire basculer la rencontre, vous avez su ne pas rompre dans la difficulté, un peu à l’image de ce que vous aviez si bien fait l’année dernière…
C’est pour ça qu’il faut garder beaucoup d’humilité, parce que c’est vrai que le match aurait pu tourner. On a eu une période difficile, je pense, dans le dernier quart d’heure de la première période, même si on aurait aussi pu faire le break (par Sima, 38’). Mais c’est vrai qu’on a été mis en difficulté par cette équipe dont on connaissait les qualités. Mais bon, on n’a pas rompu, on a eu du courage. Et puis aussi Marco (Bizot), qui a été déterminant. Ça nous a permis de rester devant à la mi-temps, avant ce but du break qui nous a fait du bien. Les entrants ont ensuite joué un rôle très important, ce qui pour moi est vraiment très réjouissant.
Votre équipe continue-t-elle de vous surprendre ?
Non, parce que je connais ses qualités. Ce qu’on a vécu l’année dernière n’est pas banal, mais ce n’est pas non plus tombé du ciel. Cette équipe a quelque chose en plus, même si on sait bien que les matchs se jouent parfois à pas grand-chose. Je crois qu’il faut se réjouir aujourd’hui de la performance, du résultat, de la manière exceptionnelle dont on a commencé cette compétition.
Avec deux victoires en deux matchs, considérez-vous avoir fait au moins un petit pas vers les barrages ?
Un petit pas, oui (sourire). Un plus grand pas, en tout cas, que si on en avait zéro points en deux matchs. Un petit pas, mais c’est qu’un petit pas. Et souvent, les derniers pas sont les plus difficiles. Je pense aussi que l’adversité va augmenter aussi. Ça ne nous garantit rien, mais en tout cas, il faut profiter.
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