Sparta Prague – Brest : le résumé du match [Vidéo]

Sparta Prague – Brest : le résumé du match [Vidéo]

Par Pierre-Yves Henry

Inarrêtables ! Vainqueur du Sparta Prague mercredi soir en Ligue des champions, le Stade Brestois, avec dix points en quatre journées, a désormais 99 % de chances de disputer les barrages. Historique, encore !

Ligue des champions (4e journée). Sparta Prague – Brest : 1-2C’est dans ce stade de Letna qu’un certain Thierry Henry avait écrit sa légende un soir d’octobre 2005 en devenant le meilleur buteur de l’histoire des Gunners d’Arsenal. C’est dans cette enceinte bouillante à l’ambiance si propre aux pays de l’est que le Stade Brestois a aussi continué à écrire son histoire, mercredi soir. Et quelle histoire ! Celle-ci s’écrit avec panache depuis des mois et les soirées qui resteront gravées dans le marbre se multiplient, les semaines passant.

Le 6 novembre 2024 est encore une nouvelle pierre dans les fondations de la nouvelle galaxie brestoise. Un chef-d’œuvre qui ne l’était pas vraiment sur le terrain mais davantage dans ce que raconte cette parenthèse tchèque jouée devant plus de mille supporters bretons survoltés. Un nouveau moment hors du temps. En allant s’imposer au Sparta Prague face à un adversaire faiblard qui a pris dans les dents avec ses ultras un énorme tifo « la victoire ou la mort » avant la rencontre, le Stade Brestois possède dix points sur douze après quatre journées de Ligue des champions. Ce qui lui donne 99 % de chances de voir les barrages en février. Un truc de ouf !

Roy, coaching gagnant

À Prague, Éric Roy avait pourtant surpris son monde en préférant Kamory Doumbia et Edimilson Fernandes à Romain Del Castillo et Hugo Magnetti. Positionné sur l’aile gauche, une solution inédite, le Malien loupait l’immanquable dans les six mètres après un caviar de Kenny Lala (35’). Deux minutes plus tard, Fernandes se retrouvait seul à l’entrée de la surface après un corner mal dégagé par la défense locale (37’). Il n’en demandait pas tant pour faire trembler les filets et inscrire son premier but dans la compétition.

Au-dessus du Sparta, Brest a aussi mis le temps avant de se mettre à l’abri. Lees-Melou (48’), Camara (66’, 75’) et Ajorque (76’, 77’) avaient tenté, en vain. Et c’est Kaan Karinein, après un gros travail d’Ajorque et mis sous pression par Doumbia, qui trompait son propre gardien (79’). Brest s’est fait peur tout seul en fin de match en encaissant un but sur l’unique occasion tchèque du match après un cafouillage. Un avertissement sans frais.

À Barcelone pour un sommet !

On prédisait l’enfer aux Brestois et ils surfent sur la vague de la Ligue des champions comme s’ils avaient déjà gagné leur place au paradis, relâchés. C’est comme ça qu’ils le vivent, en tout cas. Revanchards après ce qu’on a pu dire sur eux, cet été, ils sont heureux de traverser avec fougue une nouvelle saison qui s’annonce, elle aussi démentielle. À la moitié de ce championnat où tous les cadors mangent à la table, Brest est quatrième au classement. Dans deux trois semaines, c’est sur la pelouse du FC Barcelone, sixième que l’aventure se poursuivra. « Stade Brestois, Coupe d’Europe ! » A pleines dents.

La fiche technique

Arbitre : M. Balakin.

BUTS. Sparta Prague : Olatunji 90+2‘  ; STADE BRESTOIS : Fernandes (37’), Kairinen (79’, csc).

Avertissements. Sparta Prague : Rynes (69‘ ) ; Brest : Ajorque (23’).

SPARTA PRAGUE : Jensen – Vitik, Panak, Cobbaut – Wiesner, Laci (Suchomel 85‘ ), Kairinen (Solbakken 85’), Rynes (Sadilek 85’) – Pesek (Tuci 78’), Olatunji, Rrahmani (Danek 64’).

STADE BRESTOIS : Bizot – Lala, Chardonnet, Coulibaly, Haïdara – Lees-Melou, Camara (Magnetti 81‘ ), Fernandes (Martin 81’), Doumbia (Salah 80’) – Balde (Pereira Lage 74’), Ajorque.

Be the first to comment

Leave a Reply

Your email address will not be published.


*